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Home/ Mission FNEP 2008/ Group items tagged pôles de compétitivité

Rss Feed Group items tagged

Fred L

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  • Pôle de compétivité : Séguin veut des indicateurs de performance
  • Lefigaro.fr publie des extraits du rapport de la cour des Comptes sur les pôles de compétitivité et de la lettre de Philippe Séguin à François Fillon.
  • Peut mieux faire. Telle est l'appréciation portée par la Cour des Comptes sur les 71 pôles de compétitivité. Son rapport porte sur la période 2004-2008
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  • Premier point: «L'importance du dispositif de droit commun d'aides aux entreprises dans le domaine de la recherche et de l'innovation limite par comparaison l'effet incitatif spécifique de la politique des pôles de compétitivité».
  • Deuxième point: «La politique suivie à l'égard des pôles de compétitivité hésite entre une logique de compétitivité et démarche d'aménagement du territoire».
  • Ne voulant pas décevoir les élus, le gouvernement a sélectionné au total 71 pôles. Résultat, une quinzaine seulement ont tenu leurs engagements. Les autres ont réduit leurs ambitions. La Cour des comptes propose de réduire leur nombre à une vingtaine comme le gouvernement le prévoyait au départ.
  • Troisième point: «Le suivi de la dimension scientifique des pôles de compétitivité n'est pas réalisée par l'Etat de façon satisfaisante.
  • Quatrième point: «La dotation budgétaire prévue pour les pôles de compétitivité est largement sous-utilisée. Les crédits budgétaires consacrés aux pôles par le Fonds unique interministériel sont peu consommés et la majorité des crédits inscrits n'a pas été dépensée: sur la période 2006 à 2008, la dotation prévue s'élevait à 730 millions d'euros et les restes à payer ont atteint 538,7 millions d'euros.»
  • Cinquième point: «Il est difficile d'évaluer la performance du dispositif dans le cadre de la loi organique relative aux lois de finances...La Cour estime que, pour les exercices à venir, des indicateurs et des tableaux de bord pertinents soient arrêtés»
Fred L

Opération campus : dernier oral avant financement pour les 6 premiers projets - 0 views

  • Opération campus : dernier oral avant financement pour les 6 premiers projets
  • Qui demande combien ? Quels sont les points clés des projets ? Voici une synthèse des réponses à ces questions, projet par projet.
  • Université de Bordeaux Coût du projet : 538 millions d’euros (hors collectivités). Porteur du projet : le PRES de Bordeaux et ses huit membres fondateurs (quatre universités, trois écoles d’ingénieurs, l’IEP de Bordeaux). Objectif : « Construire une université nouvelle, avec une forte lisibilité et attractivité nationale et internationale ». Points clés du projet : - Réorganisation de l’offre de formation (par exemple, mise en place d’une licence et d’un doctorat uniques de l’université de Bordeaux et création des collèges thématiques « graduate schools »). - Structuration de la recherche en trois départements (sciences et technologies, biologie santé et sciences humaines et sociales) divisés en 11 pôles thématiques d’excellence (par exemple, pôle neurosciences ou pôle technologies de l’information). - Développement d’un esprit de campus. Cela passe par exemple par la création de « maisons de campus » sur les domaines.  
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  • Grenoble Université de l’Innovation Coût du projet : 1,2 milliard d’euros au total dont 563 millions d’euros demandés au titre de l’opération Campus.  Porteurs du projet : le collège universitaire (universités, Grenoble INP, IEP de Grenoble) et le collège d’autres organismes (CEA, CNRS, CHU, Grenoble Ecole de Management, etc.). Objectif : le projet « vise un rayonnement international et un prolongement économique basé sur l’innovation dans toutes ses dimensions ». Points clés du projet : - Créer un campus unique (unité de lieu) à partir des deux sites (polygone scientifique et domaine universitaire de Saint-Martin-d’Hères), situés à moins de 25 minutes l’un de l’autre grâce au développement du tramway, des pistes cyclables et d’une rocade Nord. - Se concentrer sur quatre enjeux sociétaux : l’innovation, l’information, la planète et la santé. - Développer la vie de campus grâce à la création de pôles (restauration, logement, sportif, etc.) le long de la ligne de tramway qui relie les deux sites en traversant le centre-ville. 
  • Lyon Cité Campus Coût du projet : 1,2 milliard d’euros dont 700 millions d’euros demandés au titre de l’opération Campus.  Porteurs du projet : l’Université de Lyon au titre de l’ensemble des établissements membres du PRES impliqués dans l’opération (universités, ENS, INSA, IEP, etc.). Objectif : « Lancer la dynamique d’une nouvelle université » Points clés du projet : - Revisiter les campus pour avoir une logique thématique autour des pôles d’excellence (sciences et technologies, santé, sciences de la vie et sciences humaines et sociales). C’est-à-dire créer des quartiers « chimie », « physique », « sciences de l’information », etc. et tisser des liens entre les établissements pour favoriser leur complémentarité et leur lisibilité. - Créer une « Maison de l’innovation et de la compétitivité » et développer une zone privilégiée pour l’accueil d’entreprises sur le campus LyonTech. - Développer une vie de campus. Cela passe par exemple par la création de quatre restaurants universitaires et de 2000 logements. - Créer la Maison des langues et des cultures.  
  • Université Montpellier Sud de France Coût du projet : 440 millions d’euros dont deux tiers pour l’Etat et un tiers pour le conseil régional. Porteurs du projet : Montpellier 1, Montpellier 2, Montpellier 3, Montpellier SupAgro en partenariat avec l’ENSCM, le CROUS, les organismes de recherche et les principales entreprises de la région. Objectif : « Faire de l’Université de Montpellier une des cent premières mondiales » Points clés du projet : - Construction et renforcement de six pôles d’excellence : agronomie-environnement, biologie-santé, chimie, mathématique-informatique-physique-systèmes et structures, eau sciences de l’homme et de la société. Cela passe notamment par la rénovation et la réhabilitation de bâtiments dédiés à l’enseignement et la recherche ou la création de « Valeur-Sud » pour favoriser la valorisation de la recherche - Développement de la vie de campus avec, par exemple, la création de l’Atrium, un espace de vie étudiante, ou la restructuration du réseau des bibliothèques universitaires (amplitudes horaires plus larges, etc.).  
  • Université de Strasbourg Coût du projet : 288 millions d’euros auxquels s'ajoutent 240 millions d’euros des collectivités locales. Porteurs du projet : l’université de Strasbourg (résultat de la fusion des trois universités strasbourgeoises) et les établissements associés (CROUS, CNRS, INSA, ENGEES). Objectifs : « Faire de l’université de Strasbourg un campus de réputation mondiale, développer les interfaces et les synergies entre disciplines, favoriser les coopérations scientifiques nationales, internationales et transfrontalières ».  Points clés du projet : - Parachèvement des fondements de l’université de Strasbourg. - Développement de structures comme la maison des arts et sciences, la maison de l’étudiant ou la maison de l’accueil international. - Réaménagement de la tour de chimie, la rénovation du centre sportif, restructuration de l’INSA, etc.  
  • Toulouse Campus Coût du projet : 1,4 milliard d’euros dont 500 millions au titre de l'opération Campus. Porteurs du projet : le PRES « Université de Toulouse » en association avec des établissements publics à caractère scientifique et technologique et les établissements membres associés (CNRS, INRA, INSERM) ou rattachés au PRES (IEP, ENIT, ENAC, etc.). Objectifs : « Recherche, formation, vie étudiante ; Ouverture sur le monde économique et la société ; Refondation de l’Université de Toulouse sur une base fédérale ». Points clés du projet : - Renforcement et valorisation de trois pôles d’excellence (aéronautique et espace, économie et mathématiques) et développement de la transdisciplinarité autour de thématiques de recherche (nanotechnologies, vivant, etc.). Cela passe notamment par l’installation du PRES dans des locaux rénovés en centre-ville et la création d’une cité internationale des chercheurs dans le nouveau « quartier des sciences » - Réintégrer le campus dans la ville en créant une cité internationale étudiante, des installations sportives de haut niveau, une bibliothèque numérique mutualisée de 1500 places…  
Fred L

L'UE en quête d'une position commune sur le soutien aux poles de compétitivit... - 0 views

  • L'UE en quête d'une position commune sur le soutien aux poles de compétitivité
  • «On compte environ 2000 clusters en Europe, mais seulement 10 % d’entre eux sont de taille mondiale»
  • L’UE peine à faire émerger des clusters de dimension mondiale en mesure de rivaliser avec les pôles de compétitivité américains ou japonais.
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  • Les pôles de compétitivité existent déjà dans la plupart des Etats membres. Pour autant, la Commission estime qu’il est nécessaire de renforcer la gestion des clusters au niveau européen. Cet objectif figure ainsi parmi les neufs priorités stratégiques dégagées lors du Conseil compétitivité du 4 décembre 2006.
  • Il propose ainsi de renforcer les liens entre les clusters européens de taille mondiale et d’améliorer la gouvernance publique – européenne, nationale, locale – des clusters. L’échange européen de bonnes pratiques, l’ouverture aux PME – en liaison avec le Small Business Act Européen (EurActiv.fr 26/09/2008) – et un meilleur accès aux programmes de financements communautaires sont également prévus.
  • Il ne s’agit pas de coordonner les pôles de compétitivité à un échelon communautaire, ni de créer des clusters européens
  • a Commission souhaite plutôt intervenir en complément, notamment au niveau du management et de la participation des PME»
  • our l’exécutif européen, la réalisation des potentiels économiques et scientifiques des pôles de compétitivité sera dynamisée par une plus forte coopération transnationale. A ce titre, l’Observatoire européen des clusters propose par exemple aux décideurs politiques des informations sur les forces relatives des clusters dans l’UE.
  • La faiblesse européenne en matière de clusters de rang mondial est liée au problème plus global de sous investissement des Etats membres en matière de recherche et développement.
  • Afin de sensibiliser à nouveau les citoyens et les Etats membres à ces thématiques, 2009 sera l’Année européenne de la créativité et de l’innovation.
Fred L

minefe.gouv.fr : Communiqués de presse Économie, finances - 0 views

  • 07 février 2008 - Discours d'Hervé Novelli : conférence de presse du 7 février 2008 - Le commerce extérieur de la France en 2007 et ses défis
  • Pour faire croître nos entreprises, nous avons : - levé les freins à leur développement : simplification, dématérialisation, suppression des effets de seuils, rescrit fiscal et social. - amélioré la structure financière des entreprises : réduction des délais de paiement, suivi des encours PME des banques, réduction d’ISF pour l’investissement dans les PME, développement des business-angels - obtenu la mise en place d’un Small Business Act européen, annoncée par M. Barroso en décembre dernier.
  • 3e partie : Diagnostic des faiblesses structurelles dont souffrent nos entreprises
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  • Première faiblesse  : Notre compétitivité-coût vis-à-vis des pays de l’OCDE s’est détériorée au cours des 5 dernières années. Cette dégradation est générale au sein des pays européens, sauf l’Allemagne.
  • Deuxième faiblesse : notre position en termes de dépenses de R&D est honorable certes, mais doit encore progresser, en particulier la R&D des entreprises. Ces progrès sont nécessaires pour améliorer notre productivité et notre croissance, mais aussi pour renforcer la présence française à l’international Les dépenses consacrées à la R&D rapportées au PIB s’élevaient en France en 2005, dernies chiffres disponibles, à près de 37 milliards d’euros, soit 2,13 % du PIB. L’effort de R&D de nos entreprises est clairement insuffisant (1,12 % du PIB), notamment en comparaison de l’Allemagne (1,68 %), les Etats-Unis (1,68 %) ou le Japon (2,53 %). En particulier, les dépenses consacrées à la R&D et à l’innovation dans nos PME est nettement en retrait.
  • Slide 18 : Troisième faiblesse , relative à la structure de notre tissu d’entreprises : Premier constat : le nombre d’entreprises exportatrices baisse. Après avoir crû continument jusqu’en 2001, le nombre d’entreprises exportatrices a sensiblement baissé ces dernières années. Il se stabilise depuis 2006 à environ 98 000 entreprises mais pourrait à nouveau baisser. Pour l’essentiel, les entreprises qui ont disparu sont des PME indépendantes, de petite taille et qui ne parviennent pas à pérenniser leur activité d’exportation. Deuxième constat : l’essentiel de nos exportations est réalisé par une très faible proportion de nos exportateurs. Il est symptomatique de constater que les 100 premières entreprises exportatrices représentent 40% de nos exportations, ou encore que 1% des quelque 100 000 entreprises exportatrices concentrent 70% de la valeur de nos exportations. Or l’on sait que la croissance de nos exportations repose sur les entreprises aptes à exporter de façon régulière.
  • la cause principale de cette fragilité réside dans le nombre insuffisant de nos entreprises moyennes. Nous manquons de PME suffisamment grosses et innovantes pour profiter à plein des marchés à l’exportation. La différence avec l’Allemagne est nette : le Mittelstand allemand est parfaitement adapté à la conquête des marchés à l’exportation, y compris quand ceux-ci sont lointains. Il nous faut bâtir un « Mittelstand à la française ».
  • Conclusion intermédiaire : Certes, notre problème d’exportation ne vient pas que des PME : les grands groupes exportent moins et c’est aussi une difficulté. Toutefois, la baisse de nos entreprises exportatrices doit appeler une réaction politique. Car des travaux récents du CEPII en France et de Bruegel au niveau européen montrent que ces problèmes de démographie des entreprises exportatrices sont importants : pour augmenter nos exportations, il est plus efficace d’essayer d’augmenter le nombre d’exportateurs que la valeur moyenne exportée par chaque entreprise.
  • Slide 24 : 1re mesure : nous réformons les procédures de la Coface en les simplifiant et en favorisant leur utilisation par les PME et les entreprises innovantes
  • Pour répondre à ces défis, nous avons décidé de nombreuses mesures structurelles.
  • Pour inciter nos entreprises à innover davantage, nous avons réformé le CIR en le triplant, fusionné OSEO et l’AII, lancé un audit des pôles de compétitivité afin de mieux les soutenir et adopté une loi-phare en matière de propriété industrielle. Nous avons mis en place l’autonomie des Universités.
  • Enfin, pour améliorer la compétitivité-coût de nos entreprises, nous avons entamé une réforme : - de la fiscalité (suppression de l’IFA, révision générale des prélèvements obligatoires - du coût du travail, par l’exonération des heures supplémentaires Nous avons enfin obtenu la mise en place d’un Small Business Act européen, annoncée par M. Barroso en décembre dernier et sur lequel j’ai récemment remis des propositions au Commissaire Verheugen. Je proposerai avec Christine Lagarde au printemps, au sein de la Loi de modernisation de l’économie, une série de mesures structurelles pour l’entrepreneur : transmission, financement, simplification…
  • 5e partie : Une mobilisation générale pour l’exportation
  • Slide 23 : deux grands principes animent ces 10 mesures j’ai souhaité tout d’abord que la France se hisse au niveau des meilleurs dispositifs d’aides européens. J’ai demandé une étude précise des dispositifs de nos concurrents allemand, italien, britannique, espagnol, voire même japonais sur certains aspects. J’en ai tiré des enseignements qui inspirent certaines de ces mesures. deuxième principe : recentrer nos efforts sur les PME et entreprises moyennes, dont l’analyse qui précède montre bien qu’elles doivent constituer le socle de nos exportations et de nos emplois.
  • J’y vois un encouragement à renforcer notre action et une justification aux mesures que je vais maintenant vous présenter.   4e partie : Une politique structurelle pour restaurer la compétitivité des entreprises françaises
  • Slide 27 : 4e mesure : nous mobilisons les grands groupes pour soutenir les PME à l’export. les grands groupes peuvent servir de tremplin à nos PME sur les marchés étrangers, de multiples façons, dès lors qu’ils peuvent y trouver un intérêt. J’ai perçu une réelle volonté de mobilisation de la part des dirigeants de grands groupes exportateurs que j’ai rencontrés et je réunirai donc les 15 premiers d’entre eux à Bercy le 3 mars pour prendre des engagements réciproques sur des objectifs de portage de PME.
  • 6e mesure  : Nous renforçons l’approche sectorielle, en lien avec les pôles de compétitivité. Les plans d’actions sectoriels ont connu un réel succès en termes de nombre d’opérations mais aussi par leur capacité à fédérer des actions collectives Nous en conservons le principe, mais je souhaite en renforcer le pilotage et lancer de nouveaux plans, dans d’autres secteurs : l’ingénierie, le ferroviaire, l’automobile, l’architecture, notamment, qui sont autant de secteurs porteurs à l’étranger et où le savoir-faire de nos entreprises n’est plus à démontrer.
Fred L

Le Figaro - L'entreprise : Les PME se méfient des pôles de compétitivité - 0 views

  • Chercheurs et entreprises ont du mal à collaborer, selon un rapport sur les perspectives des pôles de la commission des Finances de l'Assemblée nationale.
  • Les PME se méfient des pôles de compétitivité
  • la mission d'évaluation et de contrôle de la commission des finances de l'Assemblée nationale dans son rapport sur les perspectives des pôles
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  • Les députés Alain Clayes (SRC), Jean-Pierre Gorges (UMP) et Pierre Lasbordes (UMP) qui ont rédigé ce document, soulignent que les chercheurs et le monde de la formation sont peu nombreux dans les pôles. Ils regrettent que les PME ne trouvent pas leur place alors qu'elles représentent 85% des membres. Certains pôles comme Cap Digital sont même constitués exclusivement de PME. Mais une certaine méfiance et des freins expliquent cette situation.
  • Les parlementaires avancent 15 propositions. Ils demandent aux pouvoirs publics de choisir entre aménagement du territoire et politique d'innovation.
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    Les PME se méfient des pôles de compétitivité
François Bertrand

Pôles de compétitivité - François Fillon lance la deuxième phase de la politi... - 0 views

  • A l’occasion de sa visite du pôle de compétitivité Minalogic, le 24 septembre, le Premier ministre a détaillé la "version 2.0" des pôles de compétitivité, marquée notamment par la mise en place de contrats de performance.
  • Enfin, il ne sera procédé à "aucune nouvelle labellisation" de pôles dans les trois ans - sauf dans le domaine des éco-technologies où il n’existe pas encore de pôle de compétitivité.
  • François Fillon a annoncé la mise en place de deux outils complémentaires. Développer les plates-formes collaboratives
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  • Ensuite, pour améliorer l’accès des PME aux fonds propres, les acteurs du capital-risque et les réseaux du "business angels" doivent être mieux associés aux pôles. La Caisse des dépôts a, là aussi, un rôle à jouer. La convention prévoira donc des objectifs très ambitieux en matière d’investissement dans les PME associées aux pôles.
  • Une nouvelle enveloppe de 565 millions d’euros
  • en faveur du développement de la filière micro et nanoélectronique
Fred L

Innovation en région : la place des universités en débat au colloque de la CPU - 0 views

  • Innovation en région : la place des universités en débat au colloque de la CPU
  • La France ne fait pas partie des leaders européens de l’innovation. Elle est un peu au-dessus de la moyenne de l’Union européenne, derrière notamment la Suède, la Finlande, l’Allemagne, le Danemark ou l’Angleterre. Jean-Marie Castelain, responsable du suivi de l’agenda de Lisbonne pour la France à la Commission européenne, a dressé ce panorama lors du colloque de la Conférence des présidents d’université (CPU), qui s'est tenu du 25 au 27 mars 2009 à Brest, avant que celui-ci ne soit sérieusement perturbé par des étudiants.
  • Les pôles de compétitivité font cavaliers seuls « En France, les pôles de compétitivité sont gérés par le seul ministère de l’économie et il n’y a pas de commission interministérielle sur l’innovation. De plus, le retour de création de connaissances vers la formation n’est pas pensée », a déploré ce responsable également impliqué dans la mise en place de l’IET (Institut européen de d’innovation et de technologie).
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  • En revanche, il a mis en garde contre plusieurs écueils. « Les universités ne doivent pas être des lieux d’externalisation de la recherche des entreprises. Les enseignants-chercheurs ne doivent pas devenir en premier lieu des entrepreneurs. Les universités ne doivent pas être des centres de formation professionnelle. »
  • Des fonds communautaires sous-employés
  • Patrice Baillieux, en charge de la politique régionale à la Commission européenne est venu rappeler aux présidents d’université qu’il y avait « une sous-utilisation préoccupante des programmes [de financement] sur la compétitivité. Le préfet de région pilote directement ces fonds. Ceux capables de faire des propositions correctes par rapport à l’innovation ont des chances d’obtenir des crédits communautaires ».
  • Les universités peu présentes dans la stratégie régionale d'innovation Pourquoi les universités ne sont-elles pas plus motrices dans la demande de ces lignes budgétaires ? « Il est difficile de mettre les universités au centre de la gouvernance des pôles de compétitivité. On n’est pas associé à la vision stratégique du développement. Des universitaires interviennent à titre individuel pour défendre leur discipline, mais il n’y a pas de volonté des collectivités », a reproché Richard Messina, président de l’université d’Evry, dont l’établissement est impliqué dans cinq pôles de compétitivité. D’autres en revanche ont fait peser davantage la responsabilité sur les universités elles-mêmes, peu volontaristes dans la définition de la stratégie économique régionale.
  • « Il nous manque au niveau régional, une instance stratégique », avance Jean-Pierre Gesson, président de l’université de Poitiers. Un vœu que l’université d’Angers est sur le point d’exaucer en réunissant les maires d’agglomération et les présidents d’université pour discuter de l’enseignement supérieur.
  • Les PRES, porte d'entrée de l'innovation ?
  • Dans ses conclusions, la CPU s’est voulue, elle, volontariste en revendiquant que l’université soit un acteur de l’innovation, au sein des PRES et que l’effort de financement public soit « significatif et continu ».
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    Innovation en région : la place des universités en débat au colloque de la CPU
François Bertrand

Observatoire des pôles de compétitivité - 0 views

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    Animé par l'Ecole des mines de Paris, à la demande de l'Association des Régions de France, l'Observatoire des pôles de compétitivité est une plateforme d'échanges, d'information et de discussions ouverte à tous ceux qui s'impliquent dans la vie des pôles de compétitivité, les accompagnent ou les observent.
Fred L

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  • Opération Campus : Aubervilliers sort gagnant du trio parisien
  • Opération Campus : Aubervilliers sort gagnant du trio parisien
  • Après les six lauréats du premier tour, trois projets sur quatre seulement ont été sélectionnés par l’opération campus 2 : le PRES d’Aix-Marseille, les campus de Saclay et de Condorcet-Paris Aubervilliers. Sans surprise. La surprise est venue des projets de Paris intra-muros, retoqués faute d’un rassemblement (toujours) insuffisant. Valérie Pécresse leur laisse une dernière chance pour présenter un ultime projet d’ici à l’automne 2008 s'ils parviennent à construire le « quartier latin du XXIème siècle ». Autre condition : « saisir les opportunités avec les départs des établissements vers Saclay et Aubervilliers ». Une mission d’audit sur le patrimoine urbain, financier et scientifique des établissements parisiens est lancé par les ministères de l’Enseignement supérieur, des Finances et de l’Equipement. Les établissements parisiens qui ont choisi des projets ultra-périphériques ont en revanche tiré leur épingle du jeu. Zoom sur le projet d'Aubervilliers qui pourrait inspirer des regrets ou donner des idées à certains.
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  • Seul site trans-périphérique et seul projet national centré sur les sciences humaines et sociales, le  projet de campus Condorcet Paris-Aubervilliers était en concurrence avec deux autres projets parisiens : celui du quartier latin et celui de Paris-centre. « C’est un signe fort envoyé aux sciences humaines et sociale. Le choix d’Aubervilliers est une marque très importante pour des disciplines qui se posent des questions », se réjouit Danièle Hervieu-Léger, la présidente de l’EHESS. Au-delà du choix du comité de sélection, ce campus avait depuis longtemps les faveurs de Valérie Pécresse.
  • Un campus sur deux sites L’un des sites, le plus grand avec 100 000 m2 sur 5 hectares, sera situé sur le territoire de la Plaine commune à Aubervilliers, près du Stade de France. A 900 mètres après le périphérique, l’autre site sera installé à la Porte de la Chapelle, côté Paris, autour de la Maison des sciences de l’Homme (MSH) de Paris Nord, fondés par Paris 8 et Paris 13.  
  • Jouer groupé Comme pour les autres dossiers franciliens, manquait dans le projet initial présenté au premier tour un regroupement de partenaires suffisamment nombreux. Autour d’institutions dédiées principalement à la recherche comme l’EHESS (Ecole des hautes études en sciences sociales) et l’EPHE (Ecole pratique des hautes études), le projet s’appuie désormais sur trois universités : Paris 1 à laquelle se sont rajoutées Paris 8 et Paris 13. Cette dernière université, pluridisciplinaire, a rejoint le projet entre les deux tours de l’Opération campus une fois son nouveau président, Jean-Loup Salzmann, élu. « Pour mon université pluridisciplinaire, il est très intéressant de voir comment nous allons réussir à faire le lien entre les SHS et les autres disciplines, notamment dans le domaine de la santé, avec les questions de nutrition, de dé-sociabilisation, de précarité, etc. », explique Jean-Loup Salzmann. Le Cnam, l’Ecole d’économie de Paris, l’école des Chartes ou l’INED (Institut national d’études démographiques) sont désormais aussi partenaires du projet. Cet organisme de recherche devrait même y déménager son siège. L’IRD et le CNRS – avec un millier de chercheurs - sont également associés.  
  • Délocalisation et restructuration   Outre l’EHESS qui déménagerait, dans un premier temps dans des locaux provisoires Porte de la Chapelle, Paris 1 a, entre les deux tours, rationaliser ses sites, sous la pression du ministère de l’Enseignement supérieur. Au final, sur 25 sites de Paris 1, une dizaine devrait être libérée et ses équipes rejoindre le campus Condorcet. La négociation en interne et avec le ministère risque d’être néanmoins serrée.
  • Les mutualisations inter-établissements « Ce qui a primé dans le choix, c’est la logique de site, pas la logique de réseau. Nous ne nous acheminons pas vers une fusion de nos établissements. Mais nous aurons des coopérations et des entreprises communes comme celle de faire une « université tout au long de la vie »", indique Danièle Hervieu-Léger. Un service de formation continu inter-établissement est en effet envisagé. Autres regroupement de services : une bibliothèque de 10 000 m2, l’édition universitaire et un campus numérique.
  • L’objectif est aussi de pouvoir faire montre d'une « masse critique » de chercheurs pour s’affirmer comme une référence internationale et comme le premier pôle scientifique français sur les SHS. Il rassemblera la quasi totalité des centres de recherche de l’EHESS et de l’EPHE. Au total, 2000 enseignants-chercheurs et chercheurs, 6200 étudiants de master et doctorants. Les 10 000 étudiants de Paris 1 (dont la moitié de ses licences) en sciences humaines et sociales, et en économie.  
  • Comment piloter l’ouvrage ?   Une fondation de coopération scientifique avec un conseil d’administration d’une vingtaine de membres a été retenue. De quoi ménager les statuts des différents établissements regroupés. Les porteurs du projet évalue à 429 millions d’euros le montant nécessaire à l'opération. Un quart viendrait de la région Ile-de-France, déjà acté dans les contrats de Plan Etat-Région (CPER). « Nous avons rêvé, maintenant il nous faudra rentrer dans le concret : lancer des appels d’offres, trouver un maître d’ouvrage. Nos préoccupations seront les suivantes : monter des partenariats publics-privés, acheter les terrains à des entreprises, des communautés de communes ou des municipalités, monter un plan financier », énumère Jean-Loup Salzmann.
  • L'opération campus : gagnants et perdantsL’Opération campus aura concerné sept régions et la moitié des universités françaises. Pour les lauréats, un projet affiné sur le financement et la gouvernance devra être présenté avant de savoir quelle part des cinq milliards d’euros sera réellement accordée à chacun d’eux. Le plus gros, celui de Saclay, est chiffré à 1,2 milliard d’euros.
  • Les universités parisiennes intra-muros auront leur part à une condition : mettre fin à une « situation immobilière inextricable », dixit Valérie Pécresse : « Parfois trois universités sont sur le même site et certains sites sont parfois mal valorisés ». Les projets devraient débuter en janvier 2009.
  • Pour les autres projets, les cinq milliards d’euros s’évanouissent. Les 7 « campus prometteurs » de Lille, Nancy-Metz, Paris Est, université européenne de Bretagne, Nantes, Nice et Clermond-Ferrand n'ont pour le moment droit qu'à un label de consolation. Valenciennes, Le Havre, Cergy et Dijon sont récompensés par le titre de « projets innovants »…  
Fred L

Saclay : un campus sous pression - 0 views

  • Saclay : un campus sous pression
  • Les six premiers dossiers finalisant les projets de campus sélectionnés devaient arriver sur le bureau de Valérie Pécresse à la date butoir du 3 novembre 2008. Ces notes d’intention détaillent les plans de financements et les partenariats avec les collectivités territoriales de chaque projet. Le comité de sélection de l’Opération campus se réunira mi-novembre 2008 pour définir les moyens qui leur seront alloués.
  • Sélectionné lors de la seconde vague, le plus grand des projets, celui du plateau de Saclay ne doit rendre sa copie qu’en février 2009, si tout va bien... Le pilote de ce projet, Philippe Lagayette, a en effet démissionné en octobre 2008 de ses fonctions. Il est remplacé par deux chargés de mission.
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  • Pour la partie campus, la ministre de l’enseignement supérieur a choisi fin octobre Jacques Glowinski, jusqu'alors membre du comité de sélection et professeur honoraire en neuropharmacologie au Collège de France. Il sera chargé de définir les priorités en mettant d’accord les 21 acteurs de ce projet chiffré initialement à 1,8 milliard d’euros. Un dossier plus que complexe. Sur l’aménagement du plateau, son co-pilote sera Vincent Pourquery de Boiserin, directeur régional et départemental de l’Equipement (Centre et Loiret), nommé lui par Christian Blanc, secrétaire d’Etat chargé du développement de la région capitale...
  • Définir des priorités. Après avoir difficilement obtenu l’agrément du comité de sélection de l’Opération campus (2), l’heure est à la définition des priorités. Faut-il privilégier la naissance de l’Institut de mathématiques ou de l’Institut de l’énergie ? Est-il plus urgent de rénover les locaux d’Orsay de Paris 11 ou de financer la venue de nouveaux établissements sur le plateau ? Les 21 établissements ont jusqu’à février 2009 pour finaliser la déclinaison opérationnelle du projet.
  • Gérer les conflits. Si les collaborations entre les 21 établissements signataires ne cessent de croître, la concurrence entre eux reste vive. RTRA, pôle de compétitivité, groupement d’intérêt scientifique… les structures s’empilent sans concertation. A l’image des deux PRES (Pôles de recherche et d’enseignement supérieur) qui auront chacun leur pôle en sciences de l’ingénieur. Alors que ParisTech regroupe déjà 11 écoles d’ingénieurs, Universud a prévu la constitution d’un collège des sciences de l’ingénieur avec Centrale Paris, Supélec et l’ENS Cachan. Un doublon qui en dit long…
  • Boucler le financement. Mais c’est avant tout du volet financier que dépend l’émergence du campus. Les 21 établissements ont vu grand. « Nous avons écrit une véritable lettre au Père Noël », confie l’un d’eux. Il leur faut trouver 1,8 milliard d’euros (dont 1 milliard d’euros d’ici à 2015). Bien plus que ce qu’ils peuvent espérer du gouvernement… Les dix lauréats de l’Opération campus devraient en effet se partager les fruits du placement d’un fonds de cinq milliards d’euros. Soit environ entre 150 et 250 millions d’euros par lauréat.
  • Arbitrages. Les établissements du plateau misent donc sur l’effet de levier du plan campus, sur les partenariats public-privé et sur les collectivités territoriales. Leur intention : financer 80% des opérations par des sources privées. Une gageure dans le paysage de l’enseignement supérieur français. Des arbitrages seront nécessaires.
  • Quelles que soient les dissenssions passées ou à venir, universités, grandes écoles et organismes de recherche savent qu’ils n’ont pas le choix. Nicolas Sarkozy, qui a fait de Saclay un chantier présidentiel, les a déjà prévenus lors de la cérémonie en l’honneur du prix Nobel de physique Albert Fert, le 28 janvier 2008 à Orsay : « A la fin 2008, cette opération aura un pilote et un projet qui associera toutes les institutions scientifiques, grandes écoles, universités et bien sûr les élus, pour aller de l’avant ».
  • (1) Parmi les membres de ParisTech, AgroParisTech, l’ENSAE et l’ENSTA ont prévu de déménager entièrement sur le plateau de Saclay, l’Institut Télécom et l’Ecole des mines de Paris partiellement. Autres volontaires : Centrale Paris et l’ENS Cachan.(2) Le dossier a été sélectionné lors du second appel à projets en juillet 2008. Lors du premier appel en mai, le jury avait jugé les projets « isolés et non structurants ».
François Bertrand

Les Echos : L'innovation, arme de compétitivité - POLE DE COMPETITIVITE POLIT... - 0 views

  • Pour sa part, le pôle grenoblois Minalogic, qui servait de modèle, s'est structuré, étendu et enrichi et plus de 50 PME l'ont rejoint. Son ambition industrielle, associant des filières « fournisseurs de technologies » (micro et nano électronique, micro et nano matériaux) à des filières « intégratrices de technologies » (gestion de l'énergie, appareils mobiles, imagerie, tissus intelligents,...) a créé un cycle vertueux d'innovation. Les pôles se sont structurés en développant en outre des coopérations entre eux.
  • Il convient cependant d'être sélectif. La France ne peut pas raisonnablement viser l'excellence dans de trop nombreux domaines : devenir et rester un champion mondial suppose des investissements lourds et donc un choix ciblé. En ce sens, la décision de porter de 6 à 16 le nombre de pôles dits « mondiaux » laisse perplexe. Il conviendra donc de continuer à différencier les mécanismes de gestion parmi ces pôles dits « mondiaux » et apporter un soutien significatif et cohérent au meilleurs d'entre eux grâce aux divers instruments disponibles.
  • Forts de cette logique, les pôles de compétitivité deviendront le fer de lance de notre performance industrielle
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  • ERIC PILAUD est président du pôle de compétitivité Minalogic et directeur général stratégie, clients, technologie Schneider Electric
Fred L

La débâcle des pôles de compétitivité - 0 views

  • La débâcle des pôles de compétitivité
  • Comme pour toute politique distribuant des subsides, la question de l’effet d’aubaine doit être posée. Les entreprises qui reçoivent ces subventions (400 millions d’euros par an en aide à l’innovation) n’auraient-elles pas investi autant sans ces aides ? L’évaluation d’une politique de type pôle de compétitivité repose sur cette difficile comparaison : quel aurait été le destin des entreprises si elles n’avaient pas bénéficié de ces aides ? Se contenter de comparer les performances des entreprises appartenant à des pôles à la moyenne nationale ne répond en rien à cette question, puisque les entreprises appartenant aux pôles ont justement été sélectionnées parmi les plus performantes et les plus coopératives. L’évaluation faite par les deux cabinets de conseil est loin de répondre à cette difficulté - ce n’était d’ailleurs pas son objectif - sur laquelle les statisticiens et les économistes ont pourtant fait beaucoup de progrès.
  • Vérifier que l’argent a été dépensé et que les entreprises innovent ou coopèrent ne nous dit rien sur le fait que l’innovation ou la coopération soient le fruit de la subvention publique. L’évaluation des politiques publiques a donc encore de gros progrès à faire en France.
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  • Philippe Martin est professeur à l’université Paris-I Panthéon Sorbonne.
Fred L

Ecosysteme-croissance.com - Liens pour en savoir plus - 0 views

  • Avoir des leaders dans la compétition universitaire mondiale. Président du groupe de travail : Philippe Wahl. Le groupe de travail « Enseignement supérieur » de l'Institut Montaigne propose ici, après avoir identifié les sept conditions que doit remplir un pôle universitaire et de recherche pour prétendre à l'excellence mondiale, cinq projets de rapprochement ou de création d'établissements. À nos universités et grandes écoles d'en dessiner maintenant les contours précis. Vite. Il en va de la compétitivité du pays tout entier. RAPPORT - Octobre 2006 http://www.institutmontaigne.org/site/page.php?page_id=2502
  • 21 mai 2006  Pôles de compétitivité, qu'en penser ?   par Henri Audier, Cette série de textes est d’abord informative et vise à donner les moyens à chacun de se faire une idée concrète de la politique gouvernementale en matière d’innovation, et d’abord sur les pôles de compétitivité. Les informations données ici proviennent des CIADT, des sites des pôles et de la presse. http://recherche-en-danger.apinc.org/article.php3?id_article=1434  
  • http://www.operation-futuris.org/dyn_menu.asp   Opération FutuRIS Recherche Innovation Société Lancée par l'Association Nationale de la Recherche Technique, l'opération FutuRIS présente son diagnostic, ses scénarios et ses propositions dans un contexte particulièrement riche (loi d'orientation et de programmation de la recherche, nouveaux conseils régionaux, nouveau programme-cadre européen de  recherche et développement).  
François Bertrand

"Les innovations majeures se développent dans les grandes villes" - ETAT-COLL... - 0 views

  • Les innovations majeures se développent dans les grandes villes
  • Michel Destot
  • Il faut arrêter de stigmatiser ainsi les grandes villes et de les accuser de tous les maux.
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  • Bien sûr, étant donné leur poids démographique, c'est dans les villes que se concentrent les problématiques sociales. Mais c'est là aussi que se développent les innovations, de tous ordres, techniques, culturelles, sociales, et les institutions qui les portent, comme les universités et les pôles de compétitivité, et c'est là que s'expérimentent les politiques de solidarité.
  • Les pôles de compétitivité pourraient constituer une intéressante remise en ordre de la politique d'aménagement du territoire. Mais leur longue liste, qui comporte 72 pôles, alors qu'il aurait fallu favoriser l'émergence d'une petite dizaine, risque de perpétuer cette inefficacité propre à tout saupoudrage.
  • Si l'on concentre les moyens sur les agglomérations les plus prometteuses, sur des activités stratégiques données, alors on les met en mesure de faire ensuite retomber les bienfaits de leur croissance sur l'ensemble de la région et de ses entreprises. A cet égard, le maillon manquant dans notre tissu d'entreprises est celui des entreprises moyennes. Or précisément, c'est l'échelon régional qui peut le régénérer, sous l'effet d'entraînement des agglomérations. Je dis qu'il faut concentrer les moyens là où on a les meilleures chances de provoquer des effets bénéfiques sur le maillage économique.
  • Il ne s'agit pas de faire de la densité, terme qui d'ailleurs peut faire inutilement peur, mais de rechercher la compacité. On peut avoir une ville compacte, bien adossée à ses réseaux de transports, avec des espaces verts et des espaces publics de convivialité.
François Bertrand

La France peut-elle rester compétitive ? (02/04/2007) - VIE POLITIQUE ELECTIO... - 0 views

  • VALÉRIE PÉCRESSE. En Europe, je suis désolée de vous le rappeler, beaucoup de nos voisins font mieux que nous en termes d'économie, d'emploi et de compétitivité. Regardez l'Allemagne, les Pays-Bas, la Grande-Bretagne, les pays scandinaves... Nous devons porter un regard objectif sur nos forces et nos faiblesses dans la mondialisation. Il ne faut pas transférer sur l'Europe la responsabilité de réformes qui doivent être faites chez nous. Je pense que la décision politique a un rôle majeur à jouer pour assurer les conditions de notre compétitivité. Le gouvernement a un bilan depuis cinq ans : pôles de compétitivité, Agence nationale de la recherche, Agence nationale de l'innovation... Notre stratégie industrielle est beaucoup plus offensive qu'avant. Et je sais de quoi je parle : dans ma circonscription, on trouve Giat, Alstom, Alcatel-Lucent ! Dans la campagne, Nicolas Sarkozy est le seul qui va plus fort et plus loin sur ce sujet.
  • B. L. Personne n'en parle, mais les pays à bas coûts n'accusent plus de retard en matière de technologie. Dans les télécoms, les Chinois et les Indiens sont au même niveau que nous. L'espace de deux ou trois ans qui nous permettait de dire " on leur vend la technologie d'avant-hier pour avoir le contrat et on va respirer " a disparu.
  • VALÉRIE PÉCRESSE. C'est pour cela qu'à l'UMP nous voulons donner des priorités à la recherche. Avec trois piliers : la santé, l'environnement et l'énergie, les technologies de l'information. Nous voulons aussi aider les entreprises à grandir. Notre objectif est d'arriver à avoir 2.000 nouvelles PME de 500 salariés. Nicolas Sarkozy ne croit pas à une France sans usine.
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    vieil article, mais où V. Pécresse explicite la politique du gouvernement actuel
François Bertrand

Pour un partenariat stratégique entre la France et l'Inde - RELATIONS INTERNA... - 0 views

  • La France pourrait-elle amorcer la reconquête du marché indien, dont l'économie ascendante devrait dépasser la sienne en 2020 avant de devenir la troisième de la planète vers 2035
  • Le temps presse pour la France de concrétiser ces Rifi car les Anglo-Saxons opèrent depuis belle lurette des réseaux d'innovation en Inde.
  • Cette approche d'import-export est peut-être appropriée avec la Chine, l'« usine du monde » - qui a conclu 20 milliards d'euros de contrats avec la France lors de la visite de Nicolas Sarkozy. Mais pas pour l'Inde, émergeant comme un « cerveau du monde » avec ses millions de scientifiques et ingénieurs hautement qualifiés, un secteur informatique en plein essor et d'ambitieux programmes de biotechnologie et de recherche spatiale.
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  • A l'ère de Google et de Wikipedia, au lieu de pratiquer des échanges marchands avec l'Inde en y exportant des biens manufacturés, la France doit entreprendre ce que Warren Buffett appelle le « vrai commerce » - l'échange d'idées et de talents avec l'Inde. Cela suppose l'adoption d'un nouveau paradigme de coopération et d'intégration économique qui permettrait à l'Hexagone d'approprier les innovations disponibles dans les pays partenaires riches en talent comme l'Inde.
  • Pour l'Inde, une telle approche créative pourrait reposer sur une nouvelle structure de marché collaborative qui serait formés de « réseaux d'innovation franco-indiens (Rifi) ». Les Rifi formeraient un écosystème fluide et dynamique reliant talents, idées et capitaux français et indiens pour satisfaire la demande locale et internationale. A la place des échanges commerciaux rigides et entre « importateurs » et « exportateurs », les Rifi supposent la collaboration plus riche de quatre acteurs : les inventeurs (organismes de recherche et universités scientifiques), les transformateurs (développeurs, commerciaux), les financiers (banquiers, capital-risque) et les intermédiaires (experts, médias, facilitateurs). Dans ce modèle fluide, les entreprises françaises collaborant avec leurs partenaires indiens adopteraient, en fonction de leur stratégie et selon les projets, le rôle de l'inventeur, du transformateur, de l'intermédiaire ou du financier.
  • La France pourrait-elle amorcer la reconquête du marché indien, dont l'économie ascendante devrait dépasser la sienne en 2020 avant de devenir la troisième de la planète vers 2035 ? A priori, non. Car, à l'ère de la connaissance numérique dominée par l'immatériel Internet, la politique française du commerce extérieur demeure ancrée dans un modèle révolu d'import-export de biens manufacturés.
  • Mais il reste beaucoup à faire, car la France fait figure de cancre dans un récent classement de Forrester de 26 pays de l'OCDE en matière de capacité à bâtir des réseaux d'innovation internationaux. Maîtrise inadéquate de langues étrangères, pénurie de capital-risque, exaltation de la R&D aux dépens de sa commercialisation - autant de raisons expliquant ce mauvais score français.
  • le gouvernement français doit accélérer les échanges d'étudiants et scientifiques entre universités et centres de recherche des deux pays
  • pour encourager les pôles de compétitivité locaux à établir des liens directs avec des inventeurs, financiers et transformateurs indiens
  • Et aussi de capitaliser sur la communauté indienne en France, dont les 60.000 ressortissants bilingues travaillent dans tous les secteurs économiques.
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    très bon article
Fred L

Saclay : Christian Blanc avance son cluster - 0 views

  • Saclay : Christian Blanc avance son cluster L’aménagement du plateau de Saclay ne sera pas un long fleuve tranquille. En conseil des ministres du 12 novembre 2008, le secrétaire d’Etat chargé du développement de la région capitale, Christian Blanc a présenté une communication sur l’aménagement du plateau de Saclay qu’il définit comme un « cluster scientifique, technologique et d’innovation économique » qui serait « de rang mondial ».   
  • Une Silicon Valley à la française   « Concernant le seul plateau de Saclay, il est envisagé le développement de plusieurs campus capables de rassembler plus de 100 000 chercheurs, élèves ingénieurs et étudiants dans les dix ans », indique le communiqué du secrétaire d’Etat. Un Etablissement public « d’un type nouveau » englobant 49 communes doit être créé par l’Etat début 2009. « Sa gouvernance sera partagée entre l’Etat, les collectivités territoriales, la communauté scientifique et les entreprises, avec un exécutif désigné par l’Etat », est-il précisé.  
  • Mais ce grand chantier suscite des rivalités entre les deux ministres concernés au premier chef, Christian Blanc et Valérie Pécresse.
  • ...2 more annotations...
  • Paris 11 : une université au milieu des tractationsDu côté de la communauté universitaire, le collectif Sauvons la recherche dénonce le plan Campus de Saclay comme « un coup de force du Président de la république et du gouvernement qui tentent dans l’urgence d’imposer à l’Université son avenir, avec le déménagement de la Fac d’Orsay et peut être d’autres centres, le tout pour réaliser une vaste opération immobilière et de prestige... ».
  • Le Snesup dénonce lui dans un communiqué du 13 novembre 2008 le projet présenté en conseil des ministres qui s’inscrit dans « une rentabilité plus économique que scientifique sur le court terme. Le déplacement, non concerté avec la communauté universitaire, de près de 100 000 étudiants, de milliers d’universitaires et chercheurs, répond à des ambitions politiciennes et ouvre une course au gigantisme (inspiré du classement de Shanghai) qui n’a rien à voir avec les missions de service public d’enseignement supérieur et de recherche »
François Bertrand

Calenda - Les politiques territoriales de recherche et d'innovation et leur a... - 0 views

  • Les politiques territoriales de recherche et d’innovation et leur accompagnement par l’Union européenne
  • Le développement de la recherche et de l’innovation est la priorité essentielle de l’Union européenne et de ses États membres. Faire de l’Europe, à l’horizon 2010, l’économie la plus avancée au monde, fondée sur la connaissance, représente un défi majeur, qui nécessite à la fois une forte mobilisation de moyens, une mise en cohérence et une coordination des politiques nationales et régionales en faveur du développement de l’innovation et de la recherche. À cette fin, pour accroître sa compétitivité à l’échelle mondiale, l’Union européenne et ses États membres édifient trois espaces européens : l’espace européen de la recherche, l’espace européen de l’éducation et de l’enseignement supérieur, et enfin un marché intérieur propice à l’émergence et au développement de l’innovation.
  • Les territoires innovants s’appuient pour leur développement sur des organisations en clusters, en pôles de compétitivité. Les notions d’organisation systémique, d’écosystèmes  de la recherche et de l’innovation se sont généralisées en lien avec la montée en puissance des réseaux
    • Harscoet Fabrice
       
      peut servir pour les rencontres de l'innovation thème innovation et territoire
  • ...3 more annotations...
    • François Bertrand
       
      L'IHEST, c'est la formation que suit mon chef. Ce colloque, c'est un peu comme nos ateliers de l'innovation en plus...gros.
  • Jean-Marc VENINEAUX
  • Philipe LAREDO
François Bertrand

Cepremap : Les pôles de compétitivité, que peut-on en atendre ? - 0 views

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    Le rapport cité par C. Paradeise
François Bertrand

L'innovation en Poitou-Charentes - Olivier Bouba-Olga : Blog d'un économiste ... - 0 views

  • Idée 4 : une menace principale, les effets de mode Quelques problèmes importants, liés à la diffusion d'idées à la mode. i) on est trop à la recherche d'un prétendu modèle optimal (la Silicon Valley, bien sûr ! base incontournable du modèle des clusters), on ne réfléchit pas suffisamment aux spécificités des territoires avant de lancer des politiques de soutien à l'innovation. Or, Poitou-Charentes est une région très spécifique, qui appelle donc des politiques également spécifiques. ii) nombre de politiques considèrent que l'agglomération est nécessaire à l'innovation, et préconisent donc l'émergence de pôles de taille importante, ainsi que la concentration spatiale de la recherche. Les études disponibles devraient pourtant relativiser ce discours. Il y a sans doute une taille minimale à respecter, mais des territoires de taille moyenne peuvent tout à fait être performants en matière d'innovation, on l'a vu avec la productivité apparente de la recherche en Poitou-Charentes. iii) on préconise également le rapprochement des entreprises et des laboratoires de chaque région. Or si pour certaines régions c'est pertinent, ça ne l'est pas pour Poitou-Charentes : les compétences des deux parties prenantes sont faiblement complémentaires. Une stratégie réseau serait plus efficace. Or, pour prendre l'exemple des pôles de compétitivité, elle est pénalisée par le zonage R&D. iv) pour les PME, les enjeux les plus forts sont en termes d'innovation organisationnelle, d'une part, et de diversification cohérente, d'autre part. Ce sont donc des formes particulières d'innovation qui doivent être intégrées dans la réflexion et soutenues par les politiques, notamment en Poitou-Charentes, où le tissu productif est composé de nombreuses PME.
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